Ces deux-là ne viennent pas d’un lieu obscur, ni d’un lieu tout à fait ensoleillé. Ils auraient aimé grandir ailleurs et surement dans une autre décennie. Mais c’est peut-être par ce constat insolent que SBRBS est devenu le plus british des groupes bretons.
Tels deux jumeaux maléfiques, ils évoluent dans un équilibre nerveux. Comme un grand écart entre la banlieue et les beaux quartiers, leur musique se déploie entre l’impertinence du rock et l’élégance de la pop. C’est dans une apparente simplicité qu’ils se comprennent, vers une sophistication ultime, sans consonne, ni voyelle.